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Établir des liens et mener des entrevues à Montréal : Qu'avons-nous appris ?

Sophie Courchesne et Nancy Yacoub, assistantes de recherche, équipe Canada


L'un des éléments clés de ce projet est la réalisation d'entrevues avec des organismes communautaires. Mais il y a un problème : nous avons dû les appeler à froid !



Nous avions besoin de la participation d'au moins 10 organismes communautaires qui n'avaient aucune connaissance préalable de notre projet - alors comment allions-nous y arriver ?


Nous avons fait beaucoup de préparation. Nous avons organisé plusieurs réunions pour pratiquer le processus d'entrevue, rédiger des formats de courriels afin d'avoir une approche uniforme lors de la communication avec les organismes, puis traduire le tout en français. Nous avons ensuite envoyé des courriels et passé des appels à froid aux organismes dans l'espoir d'atteindre quelqu'un en direction et de discuter du projet avec eux.



À l'origine, ces courriels détaillaient tout le projet, mais la plupart de nos appels restaient sans réponse. En plus, les sites web des organismes n'offraient pas toujours la possibilité de contacter directement la direction.


Nous avons dû faire preuve de persévérance, tout en gardant à l'esprit nos responsabilités éthiques et en respectant le temps et l'espace des gens.

Après quelques semaines, nous avons réévalué et recentré notre approche pour la phase de contact initiale en ne fournissant qu'une brève présentation du projet et en demandant spécifiquement une entrevue d'une heure avec la direction. Nous avons constaté qu'une fois que nous avions précisé le genre d'engagement demandé des organismes, ceux-ci étaient plus réceptifs au projet et à l'idée d'une rencontre avec nous.

Au final, nous avons réussi à interviewer 10 % des organisations que nous avons contactées, la plupart d'entre elles ayant été jointes par téléphone.

En ce qui concerne les entrevues elles-mêmes, deux d'entre nous ont assisté à celles qui se sont déroulées en anglais, l'une se concentrant sur le récit général et l'autre s'assurant que nous avions touché les points nécessaires.

Pour les entrevues en français, notre collègue bilingue les a menées seule. Cependant, nos entrevues ont toujours couvert l'ensemble de nos thèmes dans l'heure impartie.


Bien que nous ayons rencontré quelques difficultés initiales et que notre calendrier des entrevues ait débordé sur l'automne, nous y sommes arrivés !

Face à la panique initiale de n'avoir réussi à joindre aucun organisme, nous avons réalisé que ce n'était pas la bonne solution d'ajouter plus d'informations pour tenter de les convaincre du potentiel de notre projet.



En mettant l'accent sur leur organisation plutôt que sur notre projet, nous avons réussi à établir des liens qui ont pris racine et qui ont permis de se développer. En fin de compte, moins était plus, et c'est une leçon que nous retiendrons dans toutes nos interactions futures.


Nous avons hâte de nous plonger dans les données et de voir ce que nous pouvons apprendre de plus.

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