Par Victoria Foster, équipe du Royaume-Uni
Je suis une championne de l'engagement civique, de l'exploration du rôle de l'université dans son environnement local et de la recherche visant à améliorer cet environnement. À ce titre, j'ai mené un large éventail de projets avec des groupes marginalisés dans le nord-ouest de l'Angleterre, au Royaume-Uni. Explorer la capacité d'adaptation et les performances démocratiques est le premier projet de recherche international sur lequel j'ai travaillé, et je me suis d'abord demandé à quel point cela serait gratifiant compte tenu de mon engagement à travailler au niveau local.
Je dirige l'équipe britannique et, à certains égards, l'activité de recherche quotidienne est similaire à d'autres projets sur lesquels j'ai travaillé. Nous avons choisi de concentrer la première phase de notre projet sur le Grand Manchester, une région que je connais bien. Nous avons réussi à recruter dix-neuf organisations du secteur tertiaire pour le projet. Il s'agit d'organisations qui travaillent avec des personnes vulnérables dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé mentale, de la toxicomanie et de la violence domestique. Nous avons étudié les défis auxquels elles ont été confrontées pendant la pandémie de Covid-19 et la manière dont elles les ont relevés. Bien entendu, elles ont continué à relever des défis après la pandémie, le paysage ayant changé de manière significative et leurs services étant plus demandés que jamais. Au Royaume-Uni, nous ressentons les effets de beaucoup de choses après la pandémie, comme le reste du monde, l'inflation et les retombées des conflits internationaux. À cela s'ajoutent les répercussions de la sortie de l'Union européenne.
C'est là qu'il est devenu intéressant et passionnant de travailler au sein d'une équipe internationale. Chaque pays a vécu la pandémie de Covid-19, avec tant de similitudes et pourtant des différences dans leur réponse. Et chaque pays est aujourd'hui confronté à ses propres défis. Par exemple, la Pologne a accueilli plus de 15 millions de réfugiés ukrainiens au cours des deux dernières années et, à Varsovie - l'un des lieux de notre recherche -, la population a considérablement augmenté, ce qui exerce une pression énorme sur les services que nous étudions. Alors que nous commençons à comparer les données que nous recueillons, il devient de plus en plus évident que les organisations avec lesquelles nous travaillons ont beaucoup en commun les unes avec les autres, en dépit d'un terrain en perpétuel mouvement. Alors que nous entamons notre analyse comparative, je me réjouis de pouvoir partager les enseignements tirés avec nos organisations locales. Il sera très utile à la communauté locale d'avoir une vue d'ensemble.
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